C'est
une nouvelle qui a plongé toute la France dans une stupeur et un émoi intense.
Une révélation qui nous a tous heurtés, choqués, bouleversés. Au fond,
pouvait-on imaginer une chose pareille ?
Le
drame a été révélé pour la première fois sur le plateau d'I Télé, à exactement
7h15, le 4 décembre 2013, avant d'être reprise en écho par LCI à 7h26 et par
BFM TV à 7h30. Pour cette sinistre occasion, les journalistes avaient revêtu
leurs vêtements les plus sombres, et c'est sur une musique de fond
particulièrement funèbre qu'ils annoncent cette triste découverte. Cette
dernière fait les gros titres de tous les journeaux et inquiète le monde
entier, du fin fond du pôle nord aux îles des Tropiques. Même Barack Obama
tiendra une conférence en hommage à ce malheureux évènement.
Bref.
Vous l'avez bien compris. Nous parlons bien évidemment de... La prostate de
Hollande .Car ce tragique...
Non,
désolée. Je ne peux pas. C'est impossible. Pourtant je vous assure avoir
cherché quelqu'un qui puisse être complaisant au sort de notre président. Mais,
même en faisant le tour de tous les forums existants, l'on finit toujours par
tomber sur la même et unique réponse au débat "François Hollande aurait-il
du rendre publique son opération de la prostate en 2011 ? ", laquelle
n'est autre que.... "On s'en fout". Ainsi, même le propre parti du
chef de l'Etat s'embarasse sous la pression médiatique en appelant à ce que
l'on s'intéresse d'avantage aux "priorités", tandis que l'UMP crie au
scandale (car, ne l'oublions pas, c'est une honte !)
En
vérité, l'on ne doit voir ici qu'un ennui mortel des médias qui ne trouvent
rien d'autre à faire que d'initier un débat sur ce sujet ô combien passionant.
Les médecins et autres invités divers interrogés par les journalistes
s'étonnent de la question, tergiversent un instant, avant de demander à leur
intrerlocuteur quel est l'intérêt d'évoquer un incident aussi "bénin"
et "normal" ( En même temps, n'oublions pas que François Hollande est
un président "normal"... ). BFM va jusqu'à inviter le chirurgien de
François Hollande, Marc Zerbib ( Oui, oui, celui là même qui l'a opéré !),
lequel est sans doute le plus étonné par la polémique que soulève son
opération. Et c'est avec un regard un peu perdu et indécis qu'il répond aux
questions (inutiles) de Ruth Elkrief.
Rappelons
tout de même que la question de transparence de la santé du chef de l'Etat ne
concerne que le président en exercice, ce qui n'était donc pas le cas de
François Hollande en 2011. La comparaison de notre président avec François
Mitterand est également reprise par de nombreux médias. Entre une opération de
la prostate et une photo prise il y a quelques jours représentant François Hollande
tenant un nouveau-né dans les bras, cherchez le rapprochement entre le cancer
mitterandien et sa fameuse Mazarine...
Certes,
les mensonges et cachotteries du Président peuvent amener à une perte de
confiance envers le gouvernement, mais il ne s'agit pas pour autant de sombrer
dans la paranoïa.
Et,
en attandant le prochain épisode que tous les journalistes attendent avec une
impatience folle ( ou "Le jour où François Hollande se cassa un
ongle"), nous concluerons sur cette citation de Clemenceau :
"La
vie m'a appris qu'il y a deux choses dont on peut bien se passer : la
présidence de la République, et la prostate".
Je
vous laisse y méditer...
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