lundi 27 octobre 2014

Article rentrée

Chers élèves de Blaise Pascal, bonjour !

Et oui, enfin le blog de l’Apprenti se réveille après deux longs mois de vacances ! Depuis ce temps là, vous avez eu le temps de vous réhabituer à la sonnerie tonitruante de votre réveil à 6 heures du mat’, aux retards fréquents de votre bus (enfin, seulement quand vous ne le ratez pas) et à la mine fatiguée de vos amis quand vous venez les rejoindre devant le lycée (« -Toi aussi tu commences par 2 heures de maths ? –Euuh non 4h de physique…que demande le peuple ?»). Et puis les devoirs, la file d’attente à la cantine, les contrôles surprises en anglais et les profs absents pile au mauvais moment… Finies les vacances, bienvenue dans l’univers pleins de rebondissements de la vie du lycée ! Mais ne vous en faîtes pas, nous sommes là pour vous remonter le moral !

Tout d'abord, il faut dire que je vous dois quelques excuses. Pendant ces premières semaines de cours, j'ai croisé quelques élèves impatients dans les couloirs qui venaient tourmenter un peu ma conscience (« -Et sinon ces articles sur le blog, ça vient ? -Oui, oui bientôt, la semaine prochaine [...] - Ben alors le bl... –Chuuuuut » ) Bref, c'est promis les amis, je vais me rattraper. A partir d'aujourd'hui, vous aurez droit à un nouvel article par semaine sur votre blog préféré (et oui, maintenant vous avez une excuse pour y aller, c’est vraiment pas de chance !) Mais si vous avez une soif de lecture dévorante, vous aurez déjà remarqué que les articles écrits par notre équipe l’Apprenti à J1J sont disponibles, là, juste en dessous !

En attendant de vous informer sur… tout ce qui me passe par la tête, pourquoi ne pas faire un petit récap de cette nouvelle année scolaire ? En commençant par saluer l’arrivée de notre nouveau proviseur, M. Christophe Steib (dont l’interview est à venir dans les prochains jours). C’est aussi l’occasion de féliciter les nouveaux membres du CVL ; certains d’entre eux ayant évoqué dans leurs programmes de mettre en avant le journal du lycée, je les encourage à venir nous trouver dès qu’ils le peuvent ! Enfin, nous vous informons que notre Journal présente cette année une nouvelle équipe toute fraîche, prête à vous inoformer sur autant de points que possibles, de la vie du lycée aux complots de l’Elysée, en passant par les derniers buzz médiatiques ou musicaux !

Je vous avoue que l’inspiration me manque un peu aujourd’hui, et que je vais déjà devoir vous quitter… avant de vous retrouver bientôt pour de nouvelles infos (affaire Thévenoud, Hervé Gourdel, TAFTA ou encore ce mystérieux compte facebook «Spotted lycée Blaise Pascal »… Il y en aura pour tous les goûts ! )


Sur ce, à très bientôt et portez vous bien ! 

lundi 20 octobre 2014

Daniel Stoeffel n’est pas un rêve en chocolat



  La chocolaterie Daniel Stoeffel, c’est une histoire qui dure depuis 1963, depuis le moment où le jeune Daniel Stoeffel commence à fabriquer des chocolats dans sa cave, sans autre témoin que sa femme. Mais comme dans toutes les histoires sur fond de cacao, cette passion ne restera pas confinée dans les casseroles rouillées d’une cuisine chaleureuse : place aux buffets glacés de l’entreprise ! Arrive en effet, dès la fin des années 1960,  le développement de l’entreprise à Haguenau telle qu’elle nous est connue aujourd’hui : une entreprise familiale où se succèdent tour à tour enfants, petits enfants… Arrières petits enfants ? Bref, un conte de Noël relatif à toutes les grandes confiseries.
  Il faut savoir que, en dehors de cette histoire féérique où les marmitons s’en donnent à cœur joie dans les sous-sols des cuisines, la chocolaterie reste avant tout une entreprise, avec un but économique important. Le savoir faire reste artisanal, mais il faut reconnaître que le laboratoire est au meilleur niveau technologique. Elle propulse donc son développement grâce à de nombreuses actions : création de la chocolaterie du Vignoble, visite médiatisée de Delphine Weispiser (miss France 2012), ou encore la création du Choco-drive qui vous permet de sélectionner vos achats en ligne. La chocolaterie augmente également ses bénéfices grâce à des partenariats avec associations et organisations d’où ils récupèrent une part intangible du bénéfice (l’association ne peut récupérer, au maximum, que 25 % du chiffre, performance qui reste relativement rare, car les commandes de Noël doivent être bouclées pour mi-novembre…)
 A savoir encore, l’entreprise emploi entre 50 et 140 personnes suivant la saison et réalise en moyenne un chiffre d’affaire de 7.5 millions d’euros (contre 2 817 111 pour son rival Grimmer). Martine Castérot-Stoeffel, présidente de l’entreprise, a ainsi été classée 27ème au palmarès du «  Women Equity for Growth », association qui recense les 50 entreprises françaises les plus performantes dirigées par des femmes. Enfin, la chocolaterie a été l’un des premiers partenaires du « Club des Ambassadeurs d’Alsace ». 
Entreprise artisanale donc, mais entreprise avant toute chose. Une contribution à l’économie alsacienne autant qu’à celle de vos papilles !

Charlotte Meyer 



L’Alsace en France



Quand on parle d’alsace aujourd’hui, on cite surtout les marchés de noël, du vin blanc, des bretzels et de la charcuterie … Mais pourtant la situation économique  en Alsace est bien loin d’être à l’image des festivités et de la gastronomie local : Alors qu’en 2010 l’Alsace se démarquait du reste de la France par son faible taux de chômage et une situation économique stable, aujourd’hui l’Alsace subit comme les autres régions les effets de la crise économique mondiale .En 2013  selon l’Insee* ,on observe une régression pour l'emploi en Alsace dans les secteurs de l'industrie et de la construction.  Malgré tout, une légère reprise dans le tertiaire, (grâce à l'intérim), permet une stabilisation de l'emploi au dernier trimestre mais les emplois par intérim ne sont qu’une solution éphémère a la crise de l’emploi. Le chômage a cessé d'augmenter en fin d'année 2013 pour se stabiliser à 9 % de la population active soit à peine en dessous de la moyenne nationale  qui est de 10,5 en 2014 .Le chômage des jeunes en alsace de moins de 25 ans recule, celui des seniors de 50 ans ou plus augmente encore de plus en plus .Ainsi en dix ans le nombre de chômeurs  de plus de 50 ans a fait un bond de +14,1 % en un an. Ils sont désormais à 21 197 seniors touché par le chômage en alsace. Le rallongement de l’âge légal de la retraite n’a apparemment pas contribué à maintenir les salariés âgés au travail. En bref l’Alsace aujourd’hui est autant touchée par la crise que les autres régions française, et la politique actuel ne semble pas être adapté pour contrer le chômage à long terme puisqu’elle préfère favorisée des emplois temporaire a des emplois stable et à long termes. L’alsace est tout de même moins à plaindre que les autres régions françaises : aujourd’hui la 6e des régions les moins touchées par la crise économique.


Ludovic Mallet

Microsoft-Mojang : la transaction ne passe pas inaperçue.



La rumeur à donc été levée. Le 15 septembre dernier, le géant américain de l’informatique Microsoft a bel et bien fini par racheter le studio suédois Mojang. Mais qu’est-ce que Mojang ? C’est le studio qui a développé Minecraft,  jeu vidéo qui a battu tous les records ces dernières années. Grâce à son style rétro, simple et pixélisé (qu’on pourrait qualifier de retour aux sources) mais surtout son succès financier, le best-seller n’a pas manqué d’attirer le géant Microsoft. Pourquoi un tel rachat ? Depuis la sortie de sa dernière Xbox et son prix exorbitant (500€), les affaires ne vont pas bien tandis que le concurrent Sony (avec une console à 400€) prend aisément la tête.
La récupération de se succès vidéo ludique permettrait donc de rattraper l’argent perdu par le mauvais départ de la Xbox On. Le Suédois Markus Alexej Persson, surnommé Notch (fondateur de Mojang), explique sur Internet les raisons de la vente de son studio : « Je ne pensais pas que ce simple petit projet prendrait une tel ampleur et je ne tiens pas à être responsable d’une telle entreprise. Je n’arrête pas le développement de jeux vidéo mais à l’avenir je travaillerais sur de petits projets. »

La vente officialisée sur la toile, les joueurs craignent des changements radicaux, voir la fin de Minecraft. Sur les forums, la communauté réagit : « Il faut comprendre Markus, […] Espérons que l’on n’en profite pas pour nous faire payer les futures améliorations ». L’acheteur rassure les fans par un communiqué : «  Nous continuerons sans cesse d’améliorer Minecraft ».
Les fondateurs de la société suédoise repartent chacun de son côté pour inventer de nouveaux concepts. Le destin des employés n’est pour le moment pas connu, mais la majorité continuera probablement à travailler sur Minecraft (bien entendu pour Microsoft). Bref, montant de la transaction : 2.5 milliards de dollars (soit 2 milliards d’euros). Comme quoi, même en temps de crise, chez certains, l’argent coule toujours à flot.

Arnaud Engasser


Industrie papetière, des revers au goût amer




Faire fonctionner une papeterie, commerce spécialisé dans la fabrication du papier et de diverses fournitures de bureau, en quoi cela consiste-t-il ?  Ces industries produisent différents types de papier aux multiples usages pour les consommateurs (imprimantes ou cahiers par exemple). Un professionnel, souhaitant garder son anonymat, livre son regard sur les spécificités économiques du secteur.

 Pouvez-vous nous dire en quelques mots en quoi consiste votre travail ?
Mon travail consiste à vendre et à mettre en place des solutions techniques ou chimiques pour aider à la conception du papier, pour en augmenter la qualité.

Ce secteur économique se porte-t-il actuellement pour le mieux ?
Non, depuis 1996, nombre d’usines ont dû fermer leurs portes, notamment dans notre pays. L’Alsace, elle aussi, est touchée par ce phénomène.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples illustrant ces fermetures ?
Oui, vous avez par exemple, l’entreprise UMP Docelles (Vosges), qui a fermé au début de l’année 2014 ou la papeterie de Turckeim, en fin novembre 2011. Citons également les sociétés Jacquemin, ou même Lana Docelles, ou encore celle de la ville de Rambervillers (près d’Epinal).

Tout le monde connaît, dans la région, l’entreprise Clairefontaine, implantée à Ottmarsheim. Qu’en est-il de celle-ci ?
Les temps sont durs, y compris pour Clairefontaine. Mais,  tant que l’on s’inscrit dans une démarche innovante d’amélioration de son offre, les solutions apparaissent plus évidentes.

Quelles sont les principales raisons expliquant les difficultés économiques croissantes rencontrées par les papetiers ?
Les causes de cette baisse sont le fait de la monté en puissance de nouveaux secteurs tels que celui de l’informatique, et des ordinateurs en général, impacte de plus en plus l’industrie papetière.

Thomas Coassin-Montbarbon



Retraites : un gâteau aux parts de plus en plus fines



Le 16 septembre dernier, le premier ministre Manuel Valls annonçait une revalorisation des pensions minimales, et qu’une prime exceptionnelle pour les retraités touchant moins de 1 200€ mensuels, tous régimes confondus. La situation de ces membres de nos familles, que nous dénigrons aujourd’hui en ces temps de crise, mais qui supportaient notre économie autrefois, est particulièrement révélatrice de certaines dérives. En effet, si les difficultés s’accumulent en priorité sur la population active, ces gardiens de la mémoire n’en sont pas moins affectés. Afin d’obtenir, de la bouche même des principaux intéressés, leurs points de vue, tendre l’oreille peut être suffisant,  comme pour Jacqueline (69 ans) et Hubert (75 ans), résidents d’un lotissement colmarien.

Quelle est votre situation fiscale actuelle ?
Jacqueline : Je suis à la retraite depuis quelques années. Retraitée de l’industrie tisserande dans laquelle je suis tombée dès mes 14 ans. Ma pension de base n’est pas très élevée, aux alentours de 900€ mensuels ; mais je bénéficie d’un complément de retraite à hauteur d’une centaine d’euros. Je ne suis donc, du moins théoriquement, plus imposable.

Pouvez-vous évoquer votre pouvoir d’achat ?
Jacqueline : Je loge dans un appartement dépendant de l’organisme Colmar Habitat, mes moyens ne me permettant pas de trouver autre chose. Je le loue pour 460€, charges comprises. Vous comprenez donc que cela représente une grande partie de mes liquidités, ce qui ne me laisse que peu de marge de manœuvres.

Précisément, avez-vous été impacté par les nouvelles dispositions gouvernementales ?
Hubert : Oui ! Ma pension a été rehaussée à hauteur de 0,8% avant 2012, toutefois dans le même  temps, le plafond d’imposition sur le revenu n’a pas changé. C’est donc qu’aux yeux de l’Etat, nos revenus ont augmenté parallèlement à notre pouvoir d’achat sans tenir compte de l’inflation plus importante encore ! Du coup, quelle « bonne » surprise en 2013, lorsque l’administration fiscale nous a annoncé : « Votre situation fiscale a changé, vous êtes imposable sur vos revenus 2012 ».  Je devais, en plus, m’acquitter de la taxe d’habitation, la redevance visuelle et autres contributions sociales, c’est-à-dire de quelques 600€ à lâcher dans l’immédiat ! Après le tollé général, nous ne plus imposés sur le revenu, mais l’essentiel des autres frais demeure, parfois même sans que nous en soyons conscients. Cette revalorisation des retraites, n’est qu’un geste politique, et non un pas vers nous !

Jérôme Kapp




Pas de pépins pour Apple


Cela fait maintenant depuis quelques années que nous nous disons en crise économique. Hausse des impôts, inflation des prix… Mais en cette fin d’année 2014, certains semblent avoir déniché le petit remède anti-crise ! L’antidote qui fait oublier à un grand nombre de personnes cette période difficile  se nomme « Apple ».
Il y a de ça quelques semaines, Apple annonce la sortie du tout nouveau Iphone 6 et 6 plus, la dernière génération de smartphone directement pondue par l’entreprise, avec possibilité de précommande sur leur site. C’est l’engouement !  Plus de 10 millions de personnes ont précommandé le fameux objet qui coute entre 700 euros et 1 000 euros, en l’espace d’un weekend. De quoi faire pâlir nos portefeuilles et  faire grossir celui d’Apple… Les fanatiques de la «  pomme » ont attendu, pendant plus d’une semaine, l’ouverture des portes des Apple stores, sans compter ceux qui ont campé devant les magasins, pour avoir le téléphone tant convoité ! Les opérateurs annoncent déjà des délais de livraison variant d’ une semaine à un mois en sachant que dans les magasins, c’est la rupture de stock ! Apple dit avoir déjà dépassé les ventes de l’Iphone 5, qui se chiffrait déjà à 9 millions d’exemplaires. La folie marketing bat son plein !
Mais les premiers téléphones, acquis par certains utilisateurs, sont critiqués et subissent  différents tests. Parmi les reproches, le module ne serait  pas assez rigide, il se plierait dans les poches, ou d’autres reproches : <<trop gros, difficultés de prise en mains, batterie qui ne tient pas suffisamment longtemps>>… Certains estiment avoir acheté ce téléphone trop cher, pour les maigres différences et évolutions par rapport aux précédents !
C’est vrai qu’à ce prix-là, on pourrait se payer un élevage de petites biquettes toutes mignonnes ou encore un magnifique lama pour notre jardin. On pourrait aussi acquérir un nouveau canapé, pour remplacer celui que notre cher animal de compagnie aurait déchiqueté, qui aurait une durée de vie supérieure à notre « cher Apple ».


Sarah Koegler

mercredi 1 octobre 2014

Minute de silence

Bonjour à tous,
Comme vous l'avez vu dans les médias, un français, Hervé Gourdel, a été tué par l'organisation terroriste Daesh en Syrie. L'équipe du journal du lycée Blaise Pascal souhaite se mobiliser et vous propose d'observer une minute de silence demain, jeudi 2 octobre à 16h. Nous nous regrouperons dans la cour du lycée pour rendre un dernier hommage ce français mort à cause du terrorisme.
En espérant vous voir nombreux, nous vous disons à demain...
La rédaction du journal l'Apprenti"
Faîtes tourner le message pour qu'il y ait le plus de monde possible. Merci