jeudi 19 novembre 2015

Marre de ce terrorisme



Marre de ce terrorisme
Qui rend les gens tristes
Je veux juste crier fort, CRIER
Pour que ma haine soit exprimée

Je ne comprends pas
Pourquoi ?!!

Pour commencer c’était CHARLIE
Ces derniers jours c’était PARIS
Ils nous ont été pris
Courage aux familles et amis

Je ne comprends pas
Pourquoi ?!!

Pour ces personnes innocentes
Entamons 3 jours de silence
Afin qu’elles trouvent au paradis
Ce que le monde leur a pris

Je ne comprends pas
Pourquoi ?!!

On me parle de guerre
S’il le faut je suis prêt
Je défendrai mon pays
Pour ma famille et mes amis  

La France est unie
Le monde s’unit
#PRAYFORPARIS

Quand ma plume grave la page



Nous terminons l’année comme nous l’avons commencée
L’attentat de Charlie n’avait-il pas suffit ?
Ça recommence, il y en a jamais assez
Des attentats ont frappé vendredi dans la nuit
Des kamikazes ont voulu tout faire sauter
Trop de morts et de blessés,
Trop de vies ont été prises
La capitale a été touchée, la France ébranlée
Ses enfants, dans leur cœurs et âmes sont meurtris
Le pays de la liberté voit ses frontières condamnées
Tant de souffrance dans ce monde apeuré
Je me demande quand tout va s’arrêter
Contre les attaques, la France forte et solidaire est unie
On se serre les coudes, on sèche nos larmes
Jusqu’à l’arrivée de jours meilleurs
L’encre de ma plume sur cette page reste gravée
En espérant que les mentalités vont changer

SIMON Leïla

Imagine 2.0

C’est le deuil national
Je ne parle pas seulement des attentats,
Mais aussi des autres tragédies du monde
Imaginez qu’il n’y ait aucunes religions,
C’est facile vous savez.
Imaginez qu’il n’existe pas de frontières
Aucunes raisons pour tuer ou blesser
Je sais bien que c’est difficile
Imaginez aucune faim, aucune avidité
Une fraternité humaine
Vous pouvez avoir peur
Vous pouvez avoir de la peine
Mais je vous en prie, ne pardonnez pas ces actes
Imaginez cela
Imaginez juste aucun paradis
Aucun enfer
Rien au-dessus de nous,
Rien en-dessous de nous
Juste un ciel que l’on peut partager
Juste une Terre que l’on partagera et préservera ensemble
Tu peux dire que je suis un rêveur
Mais je ne suis pas le seul
J’espère qu’un jour tu nous suivras
Tu rejoindras notre terreur qui sera bientôt dissoute
Et que le monde vivra uni
Expliquez aux plus jeunes qu’il est important
De se souvenir et d’en parler
Imaginez qu’il n’y ait pas d’angoisse animée
Ne soyez pas salis, vous musulmans
Soyez fiers de ne pas être influencés par ces médisants
Nous avons fait ce que nous avons pu
Mais nous pouvons peut-être faire plus
Les « Utopistes debout ! »
Diront certains
Et ô, je vous en prie,
Imaginez la tolérance qui règne en force.


Voici, maintenant un extrait d’un film que beaucoup d’entre nous apprécient et il fait partie de mes favoris. Je partage avec vous cet instant :
« Je pense que le moment est venu de vous dire ce que j’ai appris
Et d’en tirer une conclusion, non ?
Eh bien ma conclusion est que la haine est une saloperie.
La vie est trop courte pour passer son temps à avoir la haine.
Ça n’en vaut pas la peine.
Nous ne sommes pas ennemis, mais amis
Nous ne devons pas être ennemis
Même la passion nous déchire
Elle ne doit pas briser l’affection qui nous lie
Les cordes sensibles de la mémoire vibreront dès qu’on les touchera
Elles résonneront au contact de ce qui a de meilleur en nous. ».

American History X, Tony Kaye.

MERCURE Charlène

lundi 16 novembre 2015

Tragédie capitale



Cette fois ci, pas de caricature, pas de journal, pas d’humour.
Après cette nuit terrible de Vendredi 13, nous pouvons tous parlez de malheur. Nous pouvons tous parler de « jour maudit ».
En effet cette nuit là à Paris, la soif du mal a encore frappée. Cette fois-ci, aucune « provocation » de la part de quiconque,  mais juste l’envie de faire souffrir le peuple français, le monde, l’humanité.

C’est dans la nuit du 13 au 14 Novembre 2015 que l’enfer commence. Des attaques quasi simultanées se sont produites dans la région parisienne. On compte aujourd’hui 129 tués, ainsi que 350 blessés, dont 90 grièvement.
Cette série d’attaques commence aux alentours de 21h20 avec 3 explosions aux alentours du Stade de France, sur lequel se déroulait le match amical France-Allemagne, auquel assistait le Président de la République. Au même moment, des fusillades éclatent aux abords d’un restaurant du Xème arrondissement, puis 5 personnes sont abattues dans la rue de la Fontaine-au-Roi dans XIème arrondissement. On compte encore 18 morts rue de Charonne ainsi qu’un autre décès sur le Boulevard Voltaire. Ce sont plusieurs tireurs, munis d’armes automatiques qui ouvrent le feu à bord d’une voiture. Ils se seraient ensuite dirigés en direction du Bataclan pour procéder à leur ultime massacre avec une prise d’otage conséquente, et plus de 80 morts, qui tous étaient venus ce soir là dans le  seul but d’assister à un concert de métal, sans penser y trouver la mort.
Pour toute la France, c’est un choc énorme. Chaque français connecté sur les réseaux sociaux ce soir là reçoit l’actualité. Certains commencent par penser que c’est un canular, mais les publications se multiplient et les partages s’enchaînent. Des victimes des attentats, qui demandent de l’aide. Des témoignages et de l’incompréhension. Certains essaient malgré la distance d’apporter leur soutien aux personnes retenues en otages, mais malgré tout, leur attente reste longue et insupportable. Cette nuit là, la France s’arrête. Tous et toutes, postés face à leur téléphones, ordinateurs, télévisions, radios ; en voiture, au restaurant où chez eux. La France se tait, et attend le dénouement de cette nuit effroyable.

Samedi matin, le premier réflexe est de s’informer. Même les plus jeunes, choqués par les évènements récents, allument leur télévision dans l’attente de réponse.  Le bilan tombe, et il est fatal, implacable effroyable et au-delà de toutes les craintes.
Sur les réseaux sociaux, les proches des victimes appellent à l’aide, dans l’espoir d’entendre de bonnes nouvelles, qui ne sont toutefois pas toujours celles espérées. Une mère déclare : « Je voulais juste lui offrir des places pour le concert, je lui ai offert la mort ».  D’autres : « On finit 2015 comme on l’a commencé. » Très vite des actions de soutiens aux familles des victimes, aux victimes et aux français se mettent en place. Chaque pays affiche les couleurs de la France sur leur monument. Quand la ville des lumières s’éteint, le reste du monde s’illumine pour elle. Les allemands sortent dans les rues et crient « Nous sommes avec  la France ». Sur Facebook une vague de « PRAY FOR PARIS » déferle, et les photos de profil et de couverture brandissent les couleurs du pays, à travers les divergences d’opinions concernant cette nuit meurtrière.
La France, une nouvelle fois soudée comme il se devrait face au malheur qui la touche, une fois encore.
Le dimanche 14 Novembre, une minute de silence en hommages à toutes les victimes, ainsi que plusieurs évènements comme « la journée en noir » prévue lundi pour les volontaires en signe de deuil.
 Encore une fois ils pensaient nous mettre à genoux, mais c’est une armée qu’ils ont mis debout.
Juliette Mallet