Cette fois ci, pas de caricature, pas de journal, pas
d’humour.
Après cette nuit terrible de Vendredi 13, nous pouvons tous
parlez de malheur. Nous pouvons tous parler de « jour maudit ».
En effet cette nuit là à Paris, la soif du mal a encore
frappée. Cette fois-ci, aucune « provocation » de la part de
quiconque, mais juste l’envie de faire
souffrir le peuple français, le monde, l’humanité.
C’est dans la nuit du 13 au 14 Novembre 2015 que l’enfer
commence. Des attaques quasi simultanées se sont produites dans la région
parisienne. On compte aujourd’hui 129 tués, ainsi que 350 blessés, dont 90
grièvement.
Cette série d’attaques commence aux alentours de 21h20 avec
3 explosions aux alentours du Stade de France, sur lequel se déroulait le match
amical France-Allemagne, auquel assistait le Président de la République. Au
même moment, des fusillades éclatent aux abords d’un restaurant du Xème
arrondissement, puis 5 personnes sont abattues dans la rue de la Fontaine-au-Roi dans
XIème arrondissement. On compte encore 18 morts rue de Charonne ainsi qu’un
autre décès sur le Boulevard Voltaire. Ce sont plusieurs tireurs, munis d’armes
automatiques qui ouvrent le feu à bord d’une voiture. Ils se seraient ensuite
dirigés en direction du Bataclan pour procéder à leur ultime massacre avec une
prise d’otage conséquente, et plus de 80 morts, qui tous étaient venus ce soir
là dans le seul but d’assister à un
concert de métal, sans penser y trouver la mort.
Pour toute la
France, c’est un choc énorme. Chaque français connecté sur
les réseaux sociaux ce soir là reçoit l’actualité. Certains commencent par
penser que c’est un canular, mais les publications se multiplient et les
partages s’enchaînent. Des victimes des attentats, qui demandent de l’aide. Des
témoignages et de l’incompréhension. Certains essaient malgré la distance
d’apporter leur soutien aux personnes retenues en otages, mais malgré tout,
leur attente reste longue et insupportable. Cette nuit là, la France s’arrête. Tous et
toutes, postés face à leur téléphones, ordinateurs, télévisions, radios ;
en voiture, au restaurant où chez eux. La France se tait, et attend le dénouement de cette
nuit effroyable.
Samedi matin, le premier réflexe est de s’informer. Même les
plus jeunes, choqués par les évènements récents, allument leur télévision dans
l’attente de réponse. Le bilan tombe, et
il est fatal, implacable effroyable et au-delà de toutes les craintes.
Sur les réseaux sociaux, les proches des victimes appellent
à l’aide, dans l’espoir d’entendre de bonnes nouvelles, qui ne sont toutefois
pas toujours celles espérées. Une mère déclare : « Je voulais juste
lui offrir des places pour le concert, je lui ai offert la mort ». D’autres : « On finit 2015 comme on
l’a commencé. » Très vite des actions de soutiens aux familles des
victimes, aux victimes et aux français se mettent en place. Chaque pays affiche
les couleurs de la France
sur leur monument. Quand la ville des lumières s’éteint, le reste du monde
s’illumine pour elle. Les allemands sortent dans les rues et crient « Nous
sommes avec la France ». Sur Facebook
une vague de « PRAY FOR PARIS » déferle, et les photos de profil et
de couverture brandissent les couleurs du pays, à travers les divergences
d’opinions concernant cette nuit meurtrière.
La France,
une nouvelle fois soudée comme il se devrait face au malheur qui la touche, une
fois encore.
Le dimanche 14 Novembre, une minute de silence en hommages à
toutes les victimes, ainsi que plusieurs évènements comme « la journée en
noir » prévue lundi pour les volontaires en signe de deuil.
Encore une fois ils
pensaient nous mettre à genoux, mais c’est une armée qu’ils ont mis debout.
Juliette Mallet
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