lundi 20 octobre 2014

Daniel Stoeffel n’est pas un rêve en chocolat



  La chocolaterie Daniel Stoeffel, c’est une histoire qui dure depuis 1963, depuis le moment où le jeune Daniel Stoeffel commence à fabriquer des chocolats dans sa cave, sans autre témoin que sa femme. Mais comme dans toutes les histoires sur fond de cacao, cette passion ne restera pas confinée dans les casseroles rouillées d’une cuisine chaleureuse : place aux buffets glacés de l’entreprise ! Arrive en effet, dès la fin des années 1960,  le développement de l’entreprise à Haguenau telle qu’elle nous est connue aujourd’hui : une entreprise familiale où se succèdent tour à tour enfants, petits enfants… Arrières petits enfants ? Bref, un conte de Noël relatif à toutes les grandes confiseries.
  Il faut savoir que, en dehors de cette histoire féérique où les marmitons s’en donnent à cœur joie dans les sous-sols des cuisines, la chocolaterie reste avant tout une entreprise, avec un but économique important. Le savoir faire reste artisanal, mais il faut reconnaître que le laboratoire est au meilleur niveau technologique. Elle propulse donc son développement grâce à de nombreuses actions : création de la chocolaterie du Vignoble, visite médiatisée de Delphine Weispiser (miss France 2012), ou encore la création du Choco-drive qui vous permet de sélectionner vos achats en ligne. La chocolaterie augmente également ses bénéfices grâce à des partenariats avec associations et organisations d’où ils récupèrent une part intangible du bénéfice (l’association ne peut récupérer, au maximum, que 25 % du chiffre, performance qui reste relativement rare, car les commandes de Noël doivent être bouclées pour mi-novembre…)
 A savoir encore, l’entreprise emploi entre 50 et 140 personnes suivant la saison et réalise en moyenne un chiffre d’affaire de 7.5 millions d’euros (contre 2 817 111 pour son rival Grimmer). Martine Castérot-Stoeffel, présidente de l’entreprise, a ainsi été classée 27ème au palmarès du «  Women Equity for Growth », association qui recense les 50 entreprises françaises les plus performantes dirigées par des femmes. Enfin, la chocolaterie a été l’un des premiers partenaires du « Club des Ambassadeurs d’Alsace ». 
Entreprise artisanale donc, mais entreprise avant toute chose. Une contribution à l’économie alsacienne autant qu’à celle de vos papilles !

Charlotte Meyer 



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