Faire fonctionner une papeterie, commerce spécialisé dans la fabrication du
papier et de diverses fournitures de bureau, en quoi cela consiste-t-il ? Ces industries produisent différents types de
papier aux multiples usages pour les consommateurs (imprimantes ou cahiers par
exemple). Un professionnel, souhaitant garder son anonymat, livre son regard
sur les spécificités économiques du secteur.
Pouvez-vous nous dire en quelques
mots en quoi consiste votre travail ?
Mon travail consiste à vendre et à mettre en place des solutions techniques
ou chimiques pour aider à la conception du papier, pour en augmenter la
qualité.
Ce secteur économique se porte-t-il actuellement pour le mieux ?
Non, depuis 1996, nombre d’usines ont dû fermer leurs portes, notamment
dans notre pays. L’Alsace, elle aussi, est touchée par ce phénomène.
Pouvez-vous nous donner quelques exemples illustrant ces fermetures ?
Oui, vous avez par exemple, l’entreprise UMP Docelles (Vosges), qui a fermé
au début de l’année 2014 ou la papeterie de Turckeim, en fin novembre 2011. Citons
également les sociétés Jacquemin, ou même Lana Docelles, ou encore celle de la
ville de Rambervillers (près d’Epinal).
Tout le monde connaît, dans la région, l’entreprise Clairefontaine,
implantée à Ottmarsheim. Qu’en est-il de celle-ci ?
Les temps sont durs, y compris pour Clairefontaine. Mais, tant que l’on s’inscrit dans une démarche
innovante d’amélioration de son offre, les solutions apparaissent plus évidentes.
Quelles sont les principales raisons expliquant les difficultés économiques
croissantes rencontrées par les papetiers ?
Les causes de cette baisse sont le fait de la monté en puissance de
nouveaux secteurs tels que celui de l’informatique, et des ordinateurs en
général, impacte de plus en plus l’industrie papetière.
Thomas Coassin-Montbarbon
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