lundi 20 octobre 2014

Industrie papetière, des revers au goût amer




Faire fonctionner une papeterie, commerce spécialisé dans la fabrication du papier et de diverses fournitures de bureau, en quoi cela consiste-t-il ?  Ces industries produisent différents types de papier aux multiples usages pour les consommateurs (imprimantes ou cahiers par exemple). Un professionnel, souhaitant garder son anonymat, livre son regard sur les spécificités économiques du secteur.

 Pouvez-vous nous dire en quelques mots en quoi consiste votre travail ?
Mon travail consiste à vendre et à mettre en place des solutions techniques ou chimiques pour aider à la conception du papier, pour en augmenter la qualité.

Ce secteur économique se porte-t-il actuellement pour le mieux ?
Non, depuis 1996, nombre d’usines ont dû fermer leurs portes, notamment dans notre pays. L’Alsace, elle aussi, est touchée par ce phénomène.

Pouvez-vous nous donner quelques exemples illustrant ces fermetures ?
Oui, vous avez par exemple, l’entreprise UMP Docelles (Vosges), qui a fermé au début de l’année 2014 ou la papeterie de Turckeim, en fin novembre 2011. Citons également les sociétés Jacquemin, ou même Lana Docelles, ou encore celle de la ville de Rambervillers (près d’Epinal).

Tout le monde connaît, dans la région, l’entreprise Clairefontaine, implantée à Ottmarsheim. Qu’en est-il de celle-ci ?
Les temps sont durs, y compris pour Clairefontaine. Mais,  tant que l’on s’inscrit dans une démarche innovante d’amélioration de son offre, les solutions apparaissent plus évidentes.

Quelles sont les principales raisons expliquant les difficultés économiques croissantes rencontrées par les papetiers ?
Les causes de cette baisse sont le fait de la monté en puissance de nouveaux secteurs tels que celui de l’informatique, et des ordinateurs en général, impacte de plus en plus l’industrie papetière.

Thomas Coassin-Montbarbon



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