Le 3 octobre s’est tenue une conférence écologique au cours de laquelle le gouvernement a fait de la communication verte.
En
effet, des engagements ont été pris autour de la lutte contre la
pollution, des moteurs thermiques ou de l’exploitation des gaz de
schiste.
Un sujet a particulièrement retenu l’attention : la
hausse éventuelle de la taxe sur le diesel. Une vive polémique a éclaté
entre les membres du gouvernement et le mouvement Europe Écologie Les
Verts.
En réponse aux annonces faites, les écologistes ont rappelé
que ce carburant doit être plus taxé au regard de son impact sur
l’environnement.
En plein débat, une enquête de France 2, « Cash
investigation », a jeté un nouveau pavé dans la mare en dénonçant les
progrès plutôt mous faits par les constructeurs automobiles, allant même
jusqu’à conclure qu’il faudrait inciter la population à bouder les
moteurs diesel pour revenir aux moteurs à essence moins polluants. Mais
comment effectuer cette bascule dans les mentalités et les réflexes
d’achats de millions de Français ?
En effet, en France le parc
automobile est essentiellement constitué de véhicules roulant au diesel
pour des raisons financières.
Si, à l’achat, un moteur diesel est
plus cher, l’attractivité du prix du carburant a convaincu beaucoup de
consommateurs. Une hausse d’un centime d’euro du prix permettrait
plusieurs milliards de recettes pour l’État mais mécontenterait
plusieurs millions d’automobilistes.
Le sujet est toujours très
chaud d’un point de vue politique, car les écologistes cherchent à se
faire en entendre sur ce dossier.
L’enjeu est à la frontière de nombreuses problématiques : environnementales, politiques et économiques.
Et le dénouement n’est pas encore totalement écrit. Le sera-t-il un jour courageusement ?
Julien Fijean
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